1000, avenue Victoria suite 40
Saint-Lambert (Québec), J4R 2T1
Traditionnellement, les spécialistes avaient recours à la radiographie en deux dimensions sur film pour voir l’ensemble ou une partie spécifique de la dentition, des structures intra-osseuses et des mâchoires d’un patient, c’est-à-dire les structures de la région maxillo-faciale. Il y a plusieurs années, l’avènement de la radiographie numérique en 3D a grandement facilité la tâche des spécialistes, en plus de diminuer la dose de radiation pour le patient. La radiographie en 3D la plus utilisée en implantologie est la radiographie panoramique qui montre les dents et les structures osseuses de la partie maxillo-faciale du patient.
Pour planifier l’installation d’implants dentaires, il est souvent nécessaire d’obtenir des informations supplémentaires qui ne sont malheureusement pas disponibles avec la radiographie en 2D traditionnelle, soit :
Ces trois éléments doivent absolument être considérés en implantologie de par les complications qui peuvent survenir lors de la chirurgie implantaire. Heureusement, depuis quelques années, la radiographie numérique en 3D, aussi appelée imagerie tri-dimensionnelle par tomodensitométrie volumétrique à faisceau conique (TVFC) (« cone beam computed tomography » (CBCT), a fait son apparition dans certains cabinets dentaires et son utilisation est de plus en plus répandue.
Des investissements majeurs sont souvent faits par les spécialistes pour se procurer les appareils permettant de faire des radiographies numériques en 3D, mais les avantages d’utiliser cette technologie dépassent largement l’investissement financier requis pour acquérir le matériel nécessaire.
Les appareils qui font des radiographies 3D pour l’étude des structures maxillo-faciales sont munis d’un tube à anode fixe (scanner), tout comme les appareils à radiographies en 2D.
La principale différence est que, dans le cas de l’appareil 3D à TVFC, le scanner émet unfaisceau conique de rayons X, tandis que dans le cas d’une radiographie 2D traditionnelle, un faisceau en forme d’éventail triangulaire balaie une partie de la tête du patient.
Lors de la prise d’une radiographie, le faisceau conique fait une rotation de 360 degrés autour d’un point fixe vers le patient pour scanner sa tête très rapidement, tout en émettant une faible dose de rayons X en comparaison à celle émise par les appareils traditionnels de radiographies 2D.
Des capteurs sont positionnés à l’arrière de la tête du patient afin de recevoir les faisceaux de rayons X. Les images captées peuvent être visualisées de façon bidimensionnelle ou tridimensionnelle.
Lorsque les capteurs de l’appareil radiographique terminent l’acquisition des données, celles-ci sont acheminées vers un ordinateur avec un logiciel qui permet de produire les différentes vues. Ce même logiciel permet également d’accéder à une multitude de fonctionnalités et d’outils dont le spécialiste peut se servir pour planifier la chirurgie implantaire. Une seule radiographie tridimensionnelle peut générer des centaines d’images et même des vidéos en 3D du visage du patient.
La qualité des images obtenues par les radiographies volumiques (3D) est nettement supérieure à celle des radiographies traditionnelles en 2D. Les principales innovations issues des scans 3D sont l’absence de distorsion et la haute résolution obtenue par les puissants logiciels de reconstruction des données. Une seule acquisition de données par une TVFC permet de créer plusieurs vues qui peuvent être manipulées dans tous les sens par le spécialiste.
La radiographie tridimensionnelle offre plusieurs avantages, tant pour le spécialiste que pour le patient.
Pour le patient :
Pour le dentiste :
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